Zoom sur les Acteurs

Equipe 2 UMR Inserm 1011 « Pathologies cardiaques, anomalies de flux et hémostase » – Lille

Volume 5 - Numéro 4 - Octobre-Décembre 2023

Rev Francoph Hémost Thromb 2023 ; 5 (4) : 211-3.

RÉSUMÉ

HISTORIQUE
La recherche en hémostase a commencé à se structurer à Lille en 1998 lors de la création, par le Pr Brigitte Jude, de l’équipe d’accueil EA 2693 « Interface sang vaisseaux et réparation cardiovasculaire » à l’université de Lille. Cette équipe réunissait des biologistes spécialistes de l’hémostase, des cardiologues et des chirurgiens cardiovasculaires autour d’un projet de recherche translationnelle sur les déterminants des réponses vasculaires face à l’agression et les problématiques de réparation tissulaire. L’équipe s’est alors essentiellement focalisée sur le rôle du facteur tissulaire dans la physiopathologie de l’athérosclérose puis sur celui du facteur Willebrand dans les pathologies cardiaques. Un des principaux résultats de l’équipe a alors concerné l’impact des forces de cisaillement sur la multimérisation du facteur Willebrand en cas de sténose aortique et les conséquences cliniques de ce processus. En 2015, au départ du Pr Brigitte Jude, le Pr Sophie Susen, spécialiste de l’hémostase, et le Pr Éric Van Belle, spécialiste en cardiologie, ont repris la direction de cette équipe qui a rejoint l’UMR Inserm 1011 « Récepteurs Nucléaires, Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires » dirigée par le Pr Bart Staels et été ainsi labellisée Inserm sous la tutelle du CHU de Lille, de l’université de Lille, de l’Inserm et de l’Institut Pasteur de Lille. D’abord intitulée
« Contrôle moléculaire des fonctions des monocytes/macrophages dans le syndrome cardiométabolique », l’équipe a été renommée en 2020 « Pathologies cardiaques, anomalies de flux et hémostase ». D’autre part, le Pr Sophie Susen a été nommée en 2017 coordinatrice du Centre national de Référence de la Maladie de Willebrand (CRMW) et en 2021 coordinatrice de la filière de santé maladies rares MHEMO dédiée aux maladies hémorragiques constitutionnelles. Cette reconnaissance a permis de renforcer les liens entre l’équipe de recherche et l’ensemble des acteurs français qui travaillent sur les maladies hémorragiques constitutionnelles et notamment la maladie de Willebrand (équipes cliniques et de recherche).