
Bonjour ! Cette fois, ce nouveau congrès de l’ISTH est bien lancé et nous n’aurons plus beaucoup de temps désormais pour profiter de cette belle ville de Melbourne qui nous a accueillie avec une bienveillante douceur.
Le centre de congrès est vaste, convivial et parfaitement adapté en taille aux quelques milliers de participants qui vont et viennent à la recherche d’une salle ou de la zone réservée aux exposants et aux posters.
Ce dimanche 7 juillet, après 4 sessions « State of the Art », de nombreuses séances de communications orales nous ont été proposées le matin, avec la participation notable de quelques scientifiques français (Sonia Séverin et Pierre Mangin) à celle intitulée « Platelet receptors and Novel therapeutics ». [...]

Bonjour ! Cette fois, ce nouveau congrès de l’ISTH est bien lancé et nous n’aurons plus beaucoup de temps désormais pour profiter de cette belle ville de Melbourne qui nous a accueillie avec une bienveillante douceur.
Le centre de congrès est vaste, convivial et parfaitement adapté en taille aux quelques milliers de participants qui vont et viennent à la recherche d’une salle ou de la zone réservée aux exposants et aux posters.
Ce dimanche 7 juillet, après 4 sessions « State of the Art », de nombreuses séances de communications orales nous ont été proposées le matin, avec la participation notable de quelques scientifiques français (Sonia Séverin et Pierre Mangin) à celle intitulée « Platelet receptors and Novel therapeutics ».
Cet après-midi, d’autres français ont aussi été remarqués, certains travaillant avec l’équipe de Nancy (Virginie Dufrost et Stéphane Zuily) lors de la session sur les syndrome des antiphospholipides, mais aussi Sophie Susen (Lille) avec une communication originale sur le rôle du facteur Willebrand sur la survenue de micro-saignements intracérébraux infra-cliniques après la pose de TAVI.
Comme toujours, les choix sont difficiles pour chaque congressiste car de nombreux champs de l’hémostase sont abordés avec des communications parfois très attractives. Les thérapies innovantes de l’hémophilie, basées sur de nouvelles molécules ou la thérapie génique, sont toujours sous les feux de la rampe avec deux sessions qui leur ont été consacrées.
Mais la thrombose n’est pas en reste, et certains auront apprécié le travail de Pierre Fautrad, dont le travail sous la direction de David Tregouet et de Pierre Morange a permis d’identifier après séquençage du génome entier un déficit en antithrombine, non détectable par les tests usuels dans une famille avec une « thrombophilie » sévère.
La journée s’est enfin terminée par les sessions des sous-comités, avec un exposé de Marie-Christine Alessi proposant une étude multicentrique sur les agonistes utilisés pour les tests d’agrégation plaquettaire, et par la visite des posters, toujours riches en informations, parfois très originales.
Demain, lundi 8 juillet, sera aussi une journée très dense, mais avec notamment quelques moments remarquables : à 9h30, une session plénière avec une présentation de Marie Scully (UK) sur les microangiopathies thrombotiques ; à 10h45, une « Late breaking abstract session » avec de nouveaux résultats sur le concizumab, anti-TFPI chez l’hémophile sévère, sur la thérapie génique de l’hémophilie A, et sur le rivaroxaban pour le traitement de la maladie thromboembolique veineuse chez l’enfant.
Plusieurs Français seront aussi « sur la sellette », notamment Caroline Vayne à 11h45 sur les tests fonctionnels de diagnostic d’une TIH, et Antoine Rauch à 11h15 sur la thrombopénie sous ECMO, et vous ne manquerez pas de les soutenir. Enfin, de nombreux posters seront de nouveau riches en informations.
Bonne journée à toutes et à tous !
Pr Yves GRUEL